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Taï-Chi – « Le Temple du Détroit » | 太极拳 – « 海峡的寺庙 »

Localisation

Au centre du détroit de Taiwan, à équidistance des côtes de Xiamen (Chine) et de Kaohsiung (Taïwan).

Date

2025

Type

Concept

Phase

Recherche

Depuis 1949, Taïwan et la République populaire de Chine (RPC) vivent une séparation politique sans traité de paix officiel. Pékin considère Taïwan comme une province rebelle devant être réunifiée, par la force si nécessaire, tandis que Taïwan affirme de plus en plus son identité propre et son régime démocratique. La montée en puissance militaire et diplomatique de la Chine, combinée à la solidarité croissante entre Taïwan et les pays occidentaux, notamment les États-Unis, accentue les tensions.

À partir de 2024, l'élection d'un président taïwanais souverainiste a provoqué un durcissement des démonstrations militaires chinoises dans le détroit de Taïwan. Le statu quo, fragile, repose désormais sur un équilibre stratégique : dissuader un conflit tout en évitant de franchir les lignes rouges.

Taïwan, non reconnue comme État par la majorité des pays du monde, multiplie cependant les alliances informelles et développe sa résilience économique, militaire et technologique. La situation géopolitique est marquée par une rivalité asymétrique : Pékin use de pressions hybrides (économiques, médiatiques, militaires), tandis que Taïwan mise sur sa légitimité démocratique et l’appui international pour préserver son autonomie de fait.
Dans ce contexte volatile, toute initiative favorisant la compréhension mutuelle, l’empathie culturelle et la paix devient urgente et indispensable.

Taï-Chi "Le Temple du Détroit".
Un temple sur l’eau, deux nations, un seul souffle.

La relation entre la République populaire de Chine et Taïwan est tissée d'une histoire complexe, exigeant aujourd’hui plus que jamais des gestes nouveaux pour prévenir les tensions.

Le concept Tai-Chi est une réponse pacifique, une vision d'avenir où les différences ne divisent pas mais s'épousent en créant une énergie nouvelle. Il se veut apolitique, interculturel et consacré exclusivement à diffuser un message de paix, de réunification et de dialogue entre la Chine et Taïwan rendant toute récupération idéologique rigide vaine.

Le nom Tai-Chi est lui-même un symbole puissant : contraction de Taïwan et Chine, il traduit l’union de deux entités dans un même souffle. Ce jeu de mots devient un pont sémantique : Tai (Taïwan) et Chi (Chine), associés comme les deux forces du yin et du yang. De plus, en chinois, Tai (太) signifie "grand, suprême" et Chi (极) "ultime, extrême", évoquant ensemble le "Grand Ultime" (太极), matrice de toute dualité dans la pensée taoïste.

Entre la Chine et Taïwan, au cœur du détroit, c’est donc deux anneaux enlacés qui émergent des flots et rappellent à la fois les formes ondoyantes du Tai Chi, le cercle yin-yang, et la double spirale du destin partagé. Inspiré des valeurs Taoïstes et du Tai Chi, ce temple-passerelle sur l’eau incarne l’équilibre, la réconciliation et la paix. Il invite au dialogue, à la contemplation, et à l’union de deux nations sœurs.

Ni frontière, ni territoire : juste un espace sacré pour construire un avenir apaisé. On imagine deux dragons stylisés danser ensemble, l’un tourné vers l’Est, l’autre vers l’Ouest, s’unissant en un point central, symbole visuel de l’équilibre universel, du mouvement et de l’éternité.


Les quelques objectifs du projet :

> Créer un espace neutre et sacré, dépassant les clivages politiques.
Le temple ne serait ni sous souveraineté chinoise, ni sous souveraineté taïwanaise.
Il sera déclaré « espace sacré international », protégé par une gouvernance plurinationale et des institutions indépendantes. Son architecture ouverte sur toutes les directions cardinales exprimerait cette absence d'appropriation politique, offrant un refuge de paix pour tous.

> Préserver la paix dans une région à haut risque géopolitique.
Le temple Tai-Chi se positionnerait comme un rempart symbolique contre l'escalade militaire et les logiques d'affrontement. En occupant l’espace marin du détroit par une œuvre de paix, il incarnerait la possibilité d'une autre narration géopolitique : celle de l'interdépendance plutôt que de la confrontation. À travers son existence même, il affirmerait que le dialogue et l’harmonie sont des choix politiques viables et porteurs d’avenir.

> Promouvoir un message mondial de réconciliation fondé sur la sagesse taoïste et l'universalité du Tai Chi.
En s'inspirant des principes fondamentaux du Taoïsme (harmonie des contraires, équilibre dynamique, écoute du souffle vital) et du Tai Chi (fluidité, adaptation, respect du rythme naturel), le temple émettrait un message universel : La véritable force résidant dans l'équilibre et la souplesse, pas dans la domination. Un message pouvant être relayé lors de grands rassemblements internationaux, associant artistes, penseurs, chefs spirituels et citoyens du monde.

> Favoriser les échanges culturels, spirituels et humains entre les deux peuples.
En multipliant les initiatives culturelles tels que des expositions, des festivals, des retraites méditatives communes, des échanges universitaires, le temple deviendrait un lieu vivant d'interaction pacifique. Il permettrait de reconstruire la confiance humaine par la beauté, la culture, la spiritualité - dépassant la logique des traités officiels ou des négociations tendues.

> Lectures croisées alternant orateurs des deux rives pour illustrer la complémentarité des perspectives.
Instaurer un cycle permanent de conférences croisées, où un orateur taïwanais serait systématiquement suivi d'un orateur chinois, et vice-versa. L'objectif serait de montrer, à travers la diversité des points de vue, que l'écoute mutuelle est une voie d'enrichissement, non de conflit.
Les thèmes pourraient aller de la philosophie taoïste aux sciences, des arts traditionnels à la gouvernance contemporaine, reflétant la richesse culturelle commune et les divergences constructives.

> Cérémonies de paix symboliques autour du respect mutuel.
Organiser à des dates symboliques, des rituels de paix où les participants viendraient déposer des offrandes et brûler des encens – des gestes simples mais puissants favorisant la dissolution des rancunes dans un même élan de vie. Des offrandes de fleurs, des compositions musicales collectives, des danses traditionnelles fusionnées renforceraient le caractère sacré de ces cérémonies, inscrites dans un cycle annuel.

> Stimuler un tourisme culturel international engagé pour la paix
Enfin, le temple deviendra un haut lieu du tourisme de sens, attirant : Voyageurs spirituels en quête d’harmonie, diplomates et ONG engagés pour la paix, universitaires, artistes et penseurs œuvrant au dialogue interculturel, jeunes générations désireuses de construire un monde nouveau.
Un écolodge flottant et des programmes de retraites thématiques pourraient accompagner cette vocation, dans le respect absolu de l’écologie marine du lieu.

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